"Bon allez. Vous allez devoir répondre à quelques questions, j'ai tout un tas de personnes après vous, alors on se magne. Nom, prénom, et toute autre information de base. Si vous avez un doute sur une info, dites vous que vous n'êtes pas là pour penser, crachez le morceau, ou on finira par le découvrir, et ça se passera mal pour vous." « Burns, Lynn ... J'ai 20 ans ma date de naissance? - 27 mai 1991 - et euh je sais pas ce que je fais là mais j'suis innocente moi. Bref, je loge sur le campus, dans la résidence universitaire du coup ça fait moins glamour hein? » *sourire en coin* « Tout le monde dit être innocent, vous comprendrez que je préfère vérifier par moi même. Vous avez beau etre dans la résidence universitaire, la MVU est plutôt prestigieuse, non ? Est la raison pour laquelle vous avez intégré cette école ? Ou y avait-il d'autres critères ? » « Vérifiez, si vous le désirez, je n'ai rien à cacher ... C'est l'une des raisons effectivement, j'ai les moyens de m'y installer, alors je ne crache pas dessus, sans bosser, avec l'argent de papa et maman, idéal non ? ... J'ai suivi Ash ... - elle était ma meilleure amie quand nous sommes arrivées ici - ... » « Oui, vous étiez proche de Mademoiselle Howard. Dites m'en plus sur votre relation. » « Je la connaissais depuis le jardin d'enfance, nous étions inséparables ... L'université nous a changé bien évidemment et nous avons pris des chemins différents, nous ne nous côtoyons plus réellement depuis plusieurs mois. » | | « Croyez vous que l'intégration dans une confrérie soit responsable de ce changement ? Que pensez vous de ce système ? » « Bien évidemment ! Les confréries c'est le mal dans cette université, ça dissous les étudiants entre eux, chacun se fait la guerre et change tellement ! Ce système est complètement absurde et inefficace, franchement, on a pas besoin d'une confrérie pour exister ! » « Comment avez vous appris le décès de votre amie ? Quelle a été votre réaction ? » « Je l'ai appris avec les rumeurs du matin, le lendemain de la soirée, le bruit courrait qu'elle était morte. Je n'y ai pas cru, j'ai continué ma vie normalement, jusqu'au communiqué ... J'ai été sous le choc, durant la soirée où nous étions tous ! Nous n'avons rien vu, c'est fou ! » « On ne peut pas vous reprocher un manque de clarté, en tout cas. Une dernière question : où étiez vous le soir du meurtre et quelqu'un peut il confirmer votre dires ? Réfléchissez bien, nous vérifierons votre alibi, bien évidemment. » « Comme je l'ai déjà dis, une fois, je ne sais plus à qui, votre collègue peut être, je suis arrivée à la soirée vers minuit trente, avant j'étais en pleine dispute avec mes parents qui voulaient couper mes vivres ... Vous pouvez leur demander, ils seront ravis de raconter à tout le monde leur décision débile » « Merci pour votre coopération, veuillez rester à disposition de la police, nous pourrions avoir d'autres questions à vous poser. » « De rien ... Je ne serais pas bien loin de toute façon ! » |